Douce et déterminée, profonde et généreuse toujours en action, Angelika promène son âme d’artiste sur le monde qu’elle capture et immortalise.

Flashback
La photo, c’est mon héritage : mon père était photographe amateur et il nous a légué son appareil photo, à ma sœur et à moi. Un cadeau d’autant plus précieux que, lorsqu’il était en vie, il était essentiel pour lui que personne n’y touche.

J’avais tout de même depuis l’enfance un petit appareil à moi et, depuis l’âge de 13 ans, je travaillais sur Photoshop.
Je suis autodidacte et même si j’avais une grande aspiration à poursuivre des études supérieures, j’ai manqué cette opportunité.

J’ai donc travaillé tout de suite après un bac commerce et marketing. Comme pour mon père, la photo a d’abord été une activité parallèle. J’avais en même temps un emploi en imprimerie. C’est là que j’ai appris le design et la mise en page.
Avec ma sœur, nous avons proposé des photos de mariage, d’enfants, et elles ont eu tout de suite du succès.
J’ai rendu ensuite mon activité officielle et passé un diplôme de photographe. Grâce à Facebook, ma visibilité a grandi. Dans la même période, je me suis mariée, et nous avons eu un premier fils.

Nouveau scénario :
Je rejoins mon mari venu travailler dans le Sud de la France à Aubagne. Alors, tout s’accélère : j’ai un nouveau bébé. La communication et les échanges me sont essentiels. Alors j’apprends très vite le français.
J’ouvre mon studio photo dans une partie de mon salon et la clientèle française arrive à moi. 

J’immortalise les femmes enceintes, la naissance, le tout premier âge de la vie. J’ai envie de transmettre la pureté et le caractère angélique de cette période privilégiée. Mon style romantique de l’époque colle parfaitement avec ma thématique. J’improvise des mises en scène, je crée mon décor.

Gros plan
J’adore observer les gens, capter des moments de leur vie. Je désire plus que tout les magnifier en posant sur eux mon regard d’artiste.

Arts du spectacle
En 2020, je réalise un de mes rêves : entreprendre des études supérieures. Je commence une licence d’Arts du Spectacle, tout en continuant mes photos. Mais soudain, arrêt sur image : c’est le COVID. Plus de photos. Je mets le focus sur mes études tout en secondant mon mari dans son entreprise. Cette période, si spéciale, m’offre aussi l’opportunité de me concentrer sur moi. J’expérimente le reiki, les médecines énergétiques. Un recentrage très important.

On tourne !
La vidéo m’intéresse depuis l’adolescence, et j’adore raconter des histoires. Je décide de me diversifier. Bien sûr, la photo fait toujours partie de ma vie : je continue à brosser des portraits d’entrepreneuses ; j’essaie de faire ressortir à la fois leurs forces et leur fragilité, de les montrer dans leur authenticité. J’ai à cœur d’avoir une démarche artistique et contributive : je leur offre la meilleure image d’elles-mêmes, je
suis au service de leur visibilité. Mais saisir la vie en mouvement m’attire de plus en plus. Avancer, bouger font vraiment partie de ma personnalité.
Alors, j’expérimente : pour chaque projet de vidéo que je propose désormais, je teste un nouvel outil, une nouvelle technique. J’apprends le montage, je me challenge en travaillant dans des espaces où la décoration, la lumière ne dépendent pas de moi.
Autant de défis qui me font grandir…

Et demain :
J’adore l’art du portrait. Je continue à proposer des photos, dans des formules classiques ou sur mesure mais je veux vraiment développer des histoires d’entreprise avec la vidéo. J’ai beaucoup d’idées à concrétiser : des collaborations avec des community managers, des écrivaines…

Je viens de créer ma société de production Infinita Prod. Pour l’instant, je suis seule mais bientôt, j’en suis sûre, j’aurai une équipe : un monteur, un ingénieur du son…
J’ai envie de regrouper des free-lances dans le domaine de l’audio-visuel.
Je suis ouverte aux opportunités et bien décidée à réaliser mes rêves : pourquoi pas écrire des scénarios, faire des courts-métrages ? Et même réaliser un film d’époque en hongrois, ma langue maternelle ? Il suffit de croire que tout est possible…